Et oui, le temps est propice à l’arrivée de ce petit virus qui s’immisce sournoisement en nous et nous en fait baver de toutes les couleurs !!! La gastro-entérite est là et elle nous le fait sentir.
Il n’aura fallu qu’un week-end pour qu’elle touche trois membres de ma famille. La plus touchée fut ma puce qui s’est vidée comme jamais. Du coup, au secours Docteur… Please, help me !!!
Mais ce n’est pas tout. La reprise de l’école s’est faite en douceur. Pas de température, douleurs modérées à presque inexistantes et donc petits petons retournent en cours. Pour ne pas passer pour une mère indigne, je donne à mes loulous de quoi appréhender les maux de ventre avec le fameux médicament qui soulage tout à ce niveau (spas…).
Mais gare aux représailles : la responsable de la cantine m’appelle en me sermonant et m’indique qu’il est interdit de donner des médicaments dans l’enceinte de l’établissement scolaire. Une loi est prévue à cet effet et me fait donc passer pour une receleuse. Afin que mes enfants puissent passer une bonne journée, je suis obligée de produire un courrier avec copie de l’ordonnance et les transmettre à l’école.
Le moment est venu pour moi de récupérer mes bambins dans cet établissement public si compréhensif et là encore je tombe sur la maîtresse de ma fille qui me dit avoir refusé de donner le médicament à ma puce prétextant la même cause que la responsable de la cantine.
Si je comprends bien, je dois montrer patte blanche pour chacun de mes actes, même si je veux prendre soin de mes enfants. Avec ce que nous entendons autour de nous toute la sainte journée, avec tout ce qui se passe dans le monde, je constate que chacun se cache derrière des barrières prévisibles afin de ne pas prendre la moindre responsabilité. La mienne, de responsabilité, est de prendre soin de mes enfants, de leur apporter assistance, amour et bienveillance. Par conséquent, je devrais pour cela donner la couleur de mes sous-vêtements à l’école avant d’entreprendre quoi que ce soit.
Le monde est tombé bien bas. Bien sûr, des enfants ne sont pas prêts à se balader avec des « drogues » dans leurs poches afin de ne pas risquer une « overdose » avec ceux qui ne sont pas concernés par la maladie, mais dois-je pour autant empêcher les miens de mieux se sentir sous prétexte que certains adultes sont indifférents ou trop étroits d’esprit et n’osent pas passer outre des décisions ministérielles prises par des bureaucrates incapables d’appréhender la vie quotidienne à l’école ????….